En quête d'insectes

Devenez nos informateurs : papillons, libellules, mollusques, criquets et autres invertébrés... Aidez-nous à faire progresser la connaissance sur notre territoire !
Le Conservatoire botanique national de Franche-Comté – Observatoire régional des Invertébrés et l’OPIE Franche-Comté se sont associés pour organiser des enquêtes thématiques visant la recherche et l'inventaire d'espèces communes, que chacun est susceptible de rencontrer.
Nous comptons sur vos yeux et vos jambes pour renseigner nos bases de données sur la biodiversité !


La petite nymphe au corps de feu Pyrrhosoma nymphula (Sulzer, 1776)

Le nom de cette petite demoiselle viens de sa couleur rouge . 
Cette demoiselle est très courante en Franche-Comté, mais à l’heure actuelle, elle n’est signalée que dans un tiers des communes franc-comtoises. Pour améliorer la connaissance de sa répartition, nous vous invitons donc à participer à cette nouvelle enquête.
Cette enquête est terminée  

Le vers luisant Lampyris noctiluca (Linnaeus, 1758)

Le vers luisant est l'espèce de la famile des Lampyridae la plus fréquente dans notre région. Les femelles dépourvues d'ailes émettent en juin-juillet une lumière verte bien visible la nuit pour attirer les mâles qui eux volent. Les larves vivent au sol et sont des prédatrices d'escargots et limaces, bien que plus discrètes elles sont visibles pratiquement toute l'année.
Ils disparaissent peu à peu de notre environnement en raison de la pollution lumineuse pouvant empêcher les mâles de trouver leurs partenaires, ou plus probablement à cause de l'utilisation des anti-limaces et autres pesticides. 
                                           Bilan 2020 de l'enquête vers luisant
                                           Bilan 2021 de l'enquête vers luisant
                                           Bilan 2022 de l'enquête vers luisant 
                                           Bilan 2023 de l'enquête vers luisant 
 

La punaise arlequin Graphosoma italicum (O.F. Müller, 1766)

Avec son habit rayé rouge et noir, cette grosse punaise peu discrète est inconfondable en Franche-Comté. Elle est très commune et facile à observer en été. Vous avez l’impression de la voir partout ? Cependant sa répartition régionale n’est pas si bien connue et de vastes lacunes subsistent... Par exemple, elle est encore très peu signalée en Haute-Saône, où elle se trouve pourtant certainement aussi fréquemment qu’ailleurs !
Cette enquête est terminée
 

La courtilière Gryllotalpa gryllotalpa (Linnaeus, 1758)

Avec sa morphologie pour le moins déroutante et sa taille imposante, la courtilière peut en impressionner plus d’un ! Et pourtant, cet insecte étonnant est en réalité totalement inoffensif.
On la trouve dans les prairies humides, les jardins et cultures au sol meuble ainsi qu’aux abords de zones humides. Le moyen le plus efficace pour détecter sa présence est de l’écouter chanter les nuits de printemps.
Cette enquête est terminée
                                                      Bilan 2019 de l'enquête courtilière
                                                      Bilan 2020 de l'enquête courtilière
                                                      Bilan 2021 de l'enquête courtilière
                                                      Bilan 2022 de l'enquête courtilière 
 

L’argiope frelon Argiope bruennichi (Scopoli, 1772)

Cette prédatrice à 8 pattes est peu discrète et facilement reconnaissable avec ses motifs noirs et jaunes caractéristiques. Bien qu’elle vous soit familière lors de vos sorties naturalistes, la répartition connue et le nombre de données disponibles de cette espèce reflètent bien les lacunes sur la connaissance des araignées en général. Jusqu’à récemment, sa présence n’était pas signalée dans le Jura !
Bilan 2021 de l'enquête argiope
                                                      Bilan 2022 de l'enquête argiope
                                                      Bilan 2023 de l'enquête argiope
 

Les escargots des jardins

Comme pour bien des groupes faunistiques orphelins, la connaissance de la malacofaune (= mollusques) reste lacunaire en Franche-Comté.
Observables aussi bien dans les milieux naturels qu’anthropiques, un certain nombre de ces espèces sont bien connues du grand public qui les côtoie parfois au quotidien. C’est le cas des escargots des haies (Cepaea nemoralis) et des jardins (Cepaea hortensis), du petit gris (Cornu aspersum) ou de l’escargot de Bourgogne (Helix pomatia).
                                                      Bilan 2021 de l'enquête escargots
                                                      Bilan 2022 de l'enquête escargots 
                                                      Bilan 2023 de l'enquête escargots 
 

Le lucane cerf-volant Lucanus cervus (Linnaeus, 1758)

Le Lucane cerf-volant est vraiment gros et impressionnant pour un insecte ! Pour cette raison, il est bien connu du grand public et facilement observable.
L’enquête Lucane de l’OPIE national compte actuellement plusieurs milliers de données recueillies depuis 2011 sur l’ensemble du territoire métropolitain. Mais la carte franc-comtoise reste encore à enrichir pour cette espèce qui évite les zones montagneuses et c'est pourquoi nous avons besoin de votre contribution !
Pour en savoir plus et participer
                                                      Bilan 2019 de l'enquête lucane cerf-volant
                                                      Bilan 2020 de l'enquête lucane cerf-volant
                                                      Bilan 2021 de l'enquête lucane cerf-volant
                                                      Bilan 2022 de l'enquête lucane cerf-volant
                                                      Bilan 2023 de l'enquête lucane cerf-volant
 

La mante religieuse Mantis religiosa (Linnaeus, 1758)

Voilà une espèce facile à identifier, puisque c’est la seule de son ordre dans notre région !
Actuellement la mante religieuse est connue dans les quatre départements franc-comtois, mais nous souhaitons améliorer la connaissance de sa répartition.

Le Moro-sphinx et les sphinx de Franche-Comté

Aux allures de colibri, le moro-sphinx est bien connu des jardiniers. Ce papillon possède un corps épais, aux ailes généralement étroites et effilées ainsi qu'une longue trompe qui lui permet de butiner en vol. Etant actif en journée, cela le rend facilement observable dès la belle saison, lorsqu’il s’alimente dans les jardins ou encore autour des balconnières !
Devenez observateur et aidez-nous à mener l'enquête pour faire un état des lieux du moro-sphinx et des autres représentants de cette famille de papillons de nuit et améliorer la connaissance de leur répartition !
                                                      Pour en savoir plus et participer
                                                      Bilan 2017-2020 de l'enquête sphinx
                                                      Bilan 2021 de l'enquête sphinx 
                                                      Bilan 2023 de l'enquête sphinx